Un soleil enivré

Encore une fois le soleil enivré sombre dans la grossièreté. Heureusement, c'était de nuit et personne ne put le lui reprocher.

Frêle, nos jours eux passent comme un vent olympique. Qui n'espèrent rien d'autres que le brillant d'une vie d'orée oubliant le revers des jours qui vont arriver.

Les écumes de nos désirs volent nos pensées nos envies nous laissant seules avec des vagues de remords sur une mer déchaînée.

Une vie de plume et d'épée de bruit et de gaieté de ronces d'une amertume qu'on a appris à parfumer

Un petit baiser sur son cou poudré un sourire qui va s'envoler une promesse donnée sur le seau d'un crépuscule d'été

À la cour, viendront ma peine et mes gènes avec de beaux souliers, en révérence, je devrais les accepter de toute manière, j'ai entendu dire qu'on finira tous par rire de nos vies comme du bonne blague où on attend la chute pour s'esclaffer.

Les coudes posés sur un tapis de fleurs d'oranger. Savourant le vin d'une vie passée comme une mélodie qui ne cesse de recommencer.













La nuit vole ce que le jour ne peut nous donner.

Ecrit par Ismael
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