Sur ton lit d'hopital

Tous ces oiseaux dont tu as fait le nid de tes mains
Je les ai entendus t’offrir leurs chants ce matin
Ne les laisses seuls désormais face à leur destin
Ils ont pour toi le souffle que tu cherches en vain

Ô que quelqu’un ouvre cette fenêtre monotone !
Ecoutes, toutes les clochettes de Mai carillonnent
Pour toi, de son lit d’émeraude au cœur des forêts
Le lys des vallées vient embaumer tes draps défaits

On devine l’ombre silencieuse marcher à tes côtés
Mais vois-tu le soleil abhorre encore sa fatale foulée
Le soleil a déposé un bouquet d’or près de ton lit
La place manque pour l’œillet blanc sur la table de nuit


A Daniel

Ecrit par Hurlevent
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