Où es-tu ?

Je ne te lis plus
Ai je dit un mot de trop , pas assez dit ?
As tu oublié de fermer la fenêtre ou la porte ?
Tu as laissé tes clefs de sol sur le parterre de ton dernier poème
Je me tiens devant les rideaux de mon appartement
En forme de cordelette verticale comme une poésie asiatique
Ou est-ce que les lignes sont renversées
Comme mes yeux de ne plus te lire ?
En poésie qui descend au fond de la terre comme un Dieu grec
Qui va chercher sa compagne aux Enfers
Une poésie en forme de cascade de larmes sur Mot quête
Du salon
Des rideaux en forme de collier à perles sans fermoir
C'est moi qui le tient dans mes bras (arm en anglais)
Fermoir comme armoire à souvenir ?
Dans tes carreaux transparents je suis comme dans ta chambre
Litvide ,hâve qui aurait perdu son air
Havre pour l'espri qui aurait perdu son corps
Il n'y a même plus ton havresac ?
Es tu sur les routes du moins tu l'es pour moi
Sur une DEPARTeMENTAL
Quand te reverrais je ,disait la chanson
Revoir comme abreuvoir en buvant tes mots ,ta pensée remémorée
Il me faudra attendre l'hiver pour que tu reviennes au chaud
Pour le moment l'été va se faire sentir
Le soleil est si populaire qu'il n'a pas le temps de te rechercher
C'est toi qui courre après
Voulais tu disaparaître jusqu'à mon départ ?
Savoir que tu retrouverais ta liberté sans mots de moi
Derrière le rideau de mon appartement ,il n'y a plus de mouvement
Je suis comme un lampadaire
Abat jour avec mes rideaux tirés
Des rideaux comme des traits qu'on dit qu'ils sont bridés
Sans lumière je ne suis que nuit de Chine
Sûrement pas câline mais khahkaline comme une terre siberrienne




Ecrit par Coeur de poete
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net