Ta main

O combien tenir ta main j'eusse aimé
Ta main si belle aux longs doigts de pianiste
Ce ne fut qu'un rêve aux ailes brisées
Par la nuit s'introduisant attentiste

Tu jouais avec les couleurs de la nuit
Sur la toile de la vie éphémère
Tu désembrouillais mes jours délétères
De ta seule présence dans ma vie

Nul mot seul l'oubli dans l'agonie
L'oubli de soi et fleurir l'indicible
Jusqu'aux portes de la nuit infaillible
Aimer chaque parcelle de ta vie

Toute parole eut consumé mes lèvres
Les pensées se rencontraient dans la fièvre
Les coeurs alliés désiraient l'impossible
Une nuit t'arracha la mort invisible




Ecrit par Loren
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