Le Bisou

J’étais secrètement un grand père ébahi
Lorsque tu t’enfuyais en parant mon bonjour
Et posais la question : cherche-t-elle un abri,
Ou bien, n’est-ce qu’un jeu qui tient lieu de détour ?

Dès la porte franchie, affrontant du regard
Ma personne figée sous ton joug séducteur,
Lorsque tes yeux brillants, orientés au hasard
Livraient un sentiment éclairé de douceur,
J’aspirais au bisou si longtemps attendu.
Supplice incontrôlé d’un émoi naturel.

Le temps fait son œuvre te voici Demoiselle,
Désormais il n’est plus question d’espièglerie,
Quand tu poses un baiser sur ma joue, je chancelle,
Et fonds joyeusement telle une sucrerie.

A présent je le sais et j’aime à te l’écrire,
Fourmillent dans ton cœur bien des moyens charmants
D’illustrer l’affection, d’accorder le sourire,
Que tu portes gaiement à tous tes grands-parents.

Mais…

Mais un petit bisou sur sa joue, déposé,
Fait le plus grand bonheur d’un Papou bien aimé.


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Poème écrit pour les dix ans de ma petite fille Lhassa.<br />
Anniversaire fêté le 11 mai. <br />


Ecrit par Aros
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