L'écho

Dans le cœur chaud de l'été, le matin anhélait, savoureux.
Ombres de soupirs, enchainées, au souffle enchanteur.
Un bercement volatilisé, l'aurore offre ses aveux,
Entre les bras, fulminait le silence. Rêveur.
Le mot est libertin, sans peine. Menteur.

Tout au fond de la mémoire, sous l'éphélide ajustée,
Un rai de lumière s'insinue en dernier adieu.
Les matins d'hiver ont cette aura gâtée,
Dans l'enivrement des baisers précieux.

L'écho d'un chuchotis, l'horizon indécent,
Bleuit. Malhabile. Crépuscule flamboyant.
Le miroir infime, invisible, imperceptible, fuyant,
Flottait. Sous mes doigts crispés. Mais vivants.




Ecrit par Colline
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net