L'inculte
Quelques chaumines, un parchemin rocailleux.
Un vent désolé, nature expressive, solitaire.
L’oisillon dérouté, la branche rompue, misère.
Le sapin voltige dans l’anonymat heureux.
L’abandon néfaste, l’isolement étouffé.
L’expression ruinée, désertion insoumise.
Le souffle passif, la grisaille incomprise.
L’ermite divague, un cœur peu fréquenté.
Le cri sauvage, la nudité absolue.
Trou gigantesque, végétation inhabitée.
La crainte de surgir, voix peu écoutée.
Sagesse demandée, la morale farfelue.
Atteindre le pont, le solstice provocateur.
Déroute désertique, l’approche savourée.
Le bled éloigné, attendre, vie dépassée.
Frustration, porte close, fureur.
Et passe l’incorrigible, société inhumaine.
Le besoin de caresser, le poète affecté.
L’érudit au pas incertain, l’angoissé.
Une plume inquiétante dans la soixantaine…
André,épervier.
Ecrit par Epervier
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