Le jardin des oliviers


Tout proche on voit l’Éden, un jardin sans culotte
et blanc de tout pêché. Le rossignol a peur
du Fabergé qui mord et s'oriente à l'odeur
ombragée d'une source. On cherche un antidote
à la douleur ici, c'est tout à fait crucial,
orange et pacifié. Je me réveille et bande
au milieu de la nuit, suffoque et me demande
où j'ai perdu les eaux du cycle virginal.
Au milieu de la nuit, j'appelle et m'étincelle.
Un semi-remorque erre et se livre à des jeux,
des jeux émasculés que dieu fit dans les cieux.
Ma petite aura sombre à des voies éternelles
et se livre à des jeux, du sexe et du fouet.
Tu dors peut être et moi je me réveille et bande.
En secret je t'appelle, en secret je demande
où le silex est faux ? Tout un petit muret
se dresse contre nous ; j'ai pris l'antibiotique
à la fin du repas ( sois disant pour guérir ).
Au milieu de la nuit je bande et sans désir
t’effleure avec un pied, suce un bonbec et pique
un peu du nez quand même. A travers le judas
le jour fait sa toilette. Il est à quelques pas
du ciel et de la terre...





Ecrit par Dynamot
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