Marine

Que la mer murmure avec douceur
Les souvenirs qui hantent mon coeur,
Que la mer vocifère en fureur,
Mes cris en écho grondent rageurs,

Si le sable siffle dans les vents,
Comme un sphinx au secret stupéfiant,
Si le sable ensevelit mon temps,
Son silence apaise mes tourments,

Quand le soleil souffle des mirages
Dans le feu de ses passions sauvages,
Quand le soleil finit son voyage,
Chacun, dans la nuit, cherche un visage,

Quel vaisseau au loin a emporté
Les rêves des enfants enchantés,
Quel vaisseau au loin s’est fracassé,
Débris vermoulus sur un rocher?

La vie ainsi n’est qu’incertitude,
Errance au gré des vicissitudes,
Chant tragique de la finitude
Dans un choeur futile d'habitudes.




Ecrit par Banniange
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