Je t’ai enfin retrouvé

J'ai parcouru le vaste Désert, sans repères
Ce Temps qui prit, prit, le regard de l'éternel
Un vertige sinueux me fit vite taire
La solitude, seul horizon qui appelle

J'ai parcouru le dos rond des chaudes souffrances,
Parfois confondu la mort et la délivrance
Les minutes s'angoissaient, ah ! je contemplais
La mer qui saisissait mon cœur, ce naufragé !

J'aperçus un ilot de beauté, dans ce vide
Frais, et joyeux, gai et curieux, et sans rides
Et comme le Christ, c'est la vie qui chérira
Dans ses bras, un asile d'amour que l'on croit

La fraîcheur endormie s'adossait aux palmiers,
Et le ciel au zénith, se pâmait et plongeait
Au milieu de l'or asséchant, une richesse
Pure et simple me prit dans un nid d'allégresse


ô Vie, tu étais tout près, et je t'ignorais
Ton eau, eau de bonté et de joies me manquait
Que tes flots, flots, soient l'oasis paisible et calme
Dans laquelle toujours baigne heureuse mon âme !




Ecrit par Clesia
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