Hommage à Apollinaire

Cyclanelle


Ainsi qu’un musicien égrenant ses arpèges
Le poète chantant fait entendre le vent
Les gouttes de la pluie et les flocons de neige
Effaçant peu à peu la trace des vivants

Le poète chantant fait entendre le vent
Le souffle de la vie, les pulsions de l’amour
Le déroulé des vers qu’on récite en rêvant
Est celui d’un charmeur ou bien d’un troubadour

Les gouttes de la pluie et les flocons de neige
Sont des notes cueillies aux cordes d’une harpe
Elles chantent à l’oreille un prodigieux solfège
Et s’accrochent au cœur comme le pampre aux grappes

Effaçant peu à peu la trace des vivants
Le chant s’harmonise et la poésie s’allège
Les paroles palpitent en des sons émouvants
Ainsi qu’un musicien égrenant ses arpèges


Troisième et dernier hommage aux poètes sous forme de cyclanelle

Ecrit par Cardaline
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