Vents



Il est des mistrals assassins,
Des tramontanes d’air bizarre,
Un autan noir comme Lazare,
Et des simouns haschichéens.

Il siffle, en meltems achéens,
Un aquilon qui m’accapare
Comme au sommeil le tintamarre
Et l’abeille dans les essaims.

Au souffle pur des convections
L’on aspire à des convictions
Dont la harpe éolienne est sœur ;

L’éther, d’oscillantes nuées,
Emporte aux âmes remuées
Un bon peu des feux de leur cœur.




Ecrit par Salus
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