Crépuscule
Lorsque le jour se meurt au delà des montagnes,
Quand l’horizon s’enfuit et que tombe la nuit,
La peur qui s’insinue soudainement me gagne,
Révèle mes terreurs et ma raison détruit.
Ta lumière incertaine et ta clarté variable
Déforme lentement tout mon champ visuel,
Je devine des corps aux traits immatériels
Dont les griffes charnues me semblent abominables.
Pierre Schneider, dit Peire Lo Sastre © copyright
Je sombre dans la nuit de sombritude intense,
Son calvaire me suit et telle une potence
Aborde mon égo et vide ma conscience,
Renie mon moi profond jusque dans son essence.
Un lendemain meilleur je ne puis qu’espérer
Quand au petit matin je vais me réveiller,
Soleil quand de ton feu tu chasseras les ombres
Que tes rayons puissants m’assaillent en grand nombre.
Ecrit par Peirelosastre
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