Quelqu'un cogne à la porte

Une journée de marche

Sur des sentiers envahis d'herbes,
Pour revoir l'ancienne maison,
Qui fut longtemps abandonné,
Mais close soigneusement.

Chance, la clef fonctionne encore.
La salle se découvre prise
Sous le voile des araignées. --
Odeurs et présences sourdent.

Des images claires affluent,
Fusent en éclairs colorés. --
Se reposer sur cette chaise. --
Soudain quelqu'un cogne à la porte.

Elle s'ouvre au soleil couchant.
Des couleurs flamboyantes noient
Les bois, la colline, les champs.
Dans le pré, le bétail n'est plus.

Bientôt tout s'est évanouit.
La lune souveraine règne,
Féconde les âmes sereines
Par les souvenirs enrichies.




Ecrit par Louis
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