Yaffa du Yemen

Sur un grand drap blanc , là, tu soupires
Ta grace, celle d'une gazelle endormie
Pour laquelle, j’ eus donné un empire
Tu demeureras sur ce cliché défraîchi

Toi ma prime jeunesse ,ardente épure
A jamais fixée ,la douce réminiscence
Du désir humide et chaud de ta césure
De tes seins tendus, en toute indécence

Je t’avais reconnue , tu m ‘étais destinée
Arrivée jusqu’à moi sur les ailes de l ‘aigle
Tu t’ es offerte, bravant les vieilles règles
Yaffa du Yemen, de ma tribu d'exilés

Je t ‘ai rejointe , quand s’est levée la lune
Le noir de ton regard ,aussi doux que fier
L’émail de ton sourire ,ont ému ma chair
fille de Jerusalem,O toi, ma belle brune

Tu fus à moi , fille du très vieux cantique
Celui ou est écrit que le temps est inique





Ecrit par Zeev stern
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net