Ce sont les papillons

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> Ce sont les papillons, avec leurs ailes,
> Qui font battre les cœurs
> Au rythme de leurs passions.
> Aériennes, légères, onduleuses, frêles.
> Heurtées quand ils sont poursuivis par de vilains filets à papillon !
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> Ce sont les oiseaux qui font chanter les amoureux
> Quand ils sont séparés.
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> Unis, joins, liés, la communion est muette.
> Les grands sentiments s’expriment tout autrement.
> Alors chante, chante, l’alouette dans son ascension vers le soleil !
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> C’est le vent qui noue pêlemêle
> Les cheveux en mèches,
> Que le soleil allume !
> Leur conférant une belle fortune.
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> C’est la pluie qui s’unit aux pleurs,
> Faisant croire au bonheur,
> Des visages désespérés !
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> La pleine lune se prend pour le soleil,
> Auquel elle vole la lumière,
> Durant son sommeil.
> Ainsi s’enorgueillit le plagieur, du génie du créateur.
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> Les corridas, les chasses à courre,
> Les battues, les embuscades…
> Invoquent « la tradition » pour justifier Leurs stupides passions.
> Bloquées, figées sans raisonnable évolution !
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> Ce sont les fleurs,
> Leurs beautés, leurs parfums, leurs dessins en calligraphie élégante ;
> Que l’on substitue au langage ; quand les circonstances extrêmes nous privent de mots !
> L’être humain est tjs dans l’emprunt
> Quand son inaptitude l’empêche de formuler ses profonds sentiments.
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> Moi j’aboie dit le chien.
> Quant à moi dit le chat on m’appelle félin.
> On nous oppose souvent.
> Mais griffes ou crocs
> Au foyer on jouit du même repos.
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> Les grands arbres décharnés, tout nus ;
> Dressent leurs bras vers le ciel en pleine déconvenue.
> Sans implorer, muets, figés, résignés.
> Sans coupable désigné.
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> Ils pourraient accuser le vent, la pluie, les frimas,
> La nature, les perturbations du climat.
> Ils sont des navires désarmés, gisant au port.
> Hissant hauts, fiers, leurs grands mâts.
> Et leur silence cache leurs rêves de longs voyages.
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> Les petites mésanges charbonnières,
> En familles entières.
> Toujours agiles, vives, légères,
> Se déplacent sous les yeux du rouge gorge solitaire.
> En tenue de fête même en semaine
> Elles ne tâchent jamais leur élégance aérienne.
> On n’a jamais vu une maman mésange,
> Zinzinuler en pestant contre ses petits.
> Qui très tôt ont appris la retenue et les belles manières.
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> C’est la pluie qui s’unit aux pleurs,
> Faisant croire au bonheur,
> Des visages désespérés !
> Raymond 28 01 2022
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Ecrit par Ray78
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