Portrait saharien
Le soleil brillait d’un rouge sang
Sur le désert chauve ;
Les vents sifflants façonnaient par cent
Des dunes gonflées de sable mauve.
La tourmente épouvantait d’un cran
Les randonneurs glauques ;
Des tourbillons formaient un écran
De mirages aux hurlements rauques.
Moi, je marchais seul en solitaire ;
Visage vaseux !
Je priai Gaïa, ma douce terre,
De me sortir de ce trou terreux.
Tous droits réservés © Claude Lachapelle / Janvier 2019
Ecrit par Claudel
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