Quatre à la suite

Le même tempo chaque année se fait entendre
En inspirant des artistes pour nous surprendre
Selon l’esprit de ces Muses qui les habitent.
Sur de bucoliques chemins, ils nous invitent.
Admirons en la lumière et les couleurs,
Imaginons-nous planté là avec candeur
Suivant les divers changements que l’on observe
Où l’art exalte nos sens pour que l’on s’élève,
Notamment dans l’univers de quatre tableaux
Soulignés par cet acrostiche vu de haut.

Plus il s’annonce, plus se rallongent les jours
Réveillant la nature et tous ses alentours
Illuminant ce ruisseau qui reprend son cours
N’entendant arrêter maintenant son parcours
Tiens, tiens, tiens chante le troubadour
Enfin le voilà qui arrive dans la cour
Marquant de sa venue le début des Amours
Puis des hirondelles attendant le retour
S’offre au poète la liberté d’un discours

Évidemment on l’apprécie pour sa chaleur
Tee-shirt et sandales vont combler le bonheur
Épris de lumière et de belles couleurs

Amas de feuilles que collent au sol cette pluie
Un brouillard enveloppe ce qui dépérit
Tandis que toute vie amorce un ralenti
On se dépêche car vite arrive la nuit
Maintenant que la durée du jour se réduit
Nul au dehors ne s’attarde lorsqu’il fait gris
En savourant les tout derniers marrons cuits.

Habillé de blanc, c’est une rigueur du temps
Il sera immaculé principalement
Véritable manteau selon l’humeur du vent
Enchantant bien plus les enfants que les grands
Résistons au froid glacial en attendant



écrit le 29 Janvier 2019

Ecrit par Skywheeler
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