Liberté provisoire

Dans le fleuve vibre une image
Habillée d'algues et de vents,
Elle éblouit comme un mirage
Les rêveries des faucons blancs.

Est-elle une étoile égarée
Qui a chuté d'un ciel violent,
Est-ce une larme irisée
Que versa le soleil couchant ?

Ou bien le souvenir sans âge
D'un amour qui brava le temps,
Les ouragans et les orages
Dans le secret de ses tourments.

Dans le fleuve gît une image
Où s'en vont vaguer mes pensées
Qui se sont enfuies de leur cage
Où les retenaient les années.




Ecrit par Banniange
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