Giboulée de joie

Fleurissants glaçons au jardin de givre,
Vos pointes effilées versent des larmes tièdes
Sur la neige printanière près de ma maison.

Au loin, le récital volatile d’un gai pinson
Chante une aria ensoleillée et joyeuse
Poussée par les vents migrateurs.

L’éternelle volée des oiseaux du paradis
Vole au-dessus de mon toit d’ardoises
Apportant le divin printemps.

Le printemps, chante !
Le printemps, danse !
Le printemps, fête !

Douce neige moelleuse et fondante,
Vos flocons attiédissent l’air frais
Et vos bonshommes de neige perdent leurs bonnets.

Tout près, une hirondelle s’active
À finir son nid d’amour
Pour une messagère du printemps.

Dans mon salon, l’ombre du piano
Éclipse le buste de Chopin et mes doigts
Valsent pour Frédérique une mélodie nocturne.

Le printemps, chante !
Le printemps, danse !
Le printemps, fête !





Tous droits réservés © Claude Lachapelle / Avril 2019


Ecrit par Claudel
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