Vous souvenez-vous

Vous souvenez-vous
Des étés admirables
Les longs chemins
Aux feuilles d’érables
Les grands bouquets
-qui explosent dans le ciel
Les vieux péchers
Qui sont en fleurs

J’ai tout écrit
Je n’ai rien vécu
De ces beaux moments
-que j’ai maintenant perdu
Ah, crysanthèmes
Je l’aimais, mais…

Tiens, l’été approche,
Je ne peux plus je ne peux pas
Suivre les empreintes de mes pas
Le passé est passé avant moi
Sur ces grands chemins
Mains dans la mains…

Mais je suis seul
Pertes, verte campagne
Et pechers fleuris
Tout est beau mais dans mes yeux
Tout est gris
Toute écrite
Était cette vie mais

Je n’y peux rien
Qui y peut quelque chose
Le doux vent qui sent la rose
Pose sur mes lèvres un baiser d’impuissance
Comme une fin d’enfance…

Les cloches ont sonné
De l’école jusqu’à l’église
Et maintenant
Les chemins admirables
Que j’appelle le temps
Me rendent vulnérable
Face au bonheur des gens

Il était une fois où je pouvais tout
Mais je ne peux plus
Je ne peux plus
Où est l’éspoir ?


J'espère avoir été en rapport avec le thème, mais je pense qui oui, c'est une forme de vulnérabilité.

Ecrit par Octaveganis
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