Vulnerant omnes ultima necat

Toutes blessent, la dernière tue


Je ne veux pas mourir avant d’avoir cessé de vivre !
Consciente que toutes blessent et la dernière tue,
Quand l’heure sera venue de suivre
La camarde insatiable et têtue,
Je veux pouvoir me réjouir d’avoir aimé la vie,
Usé jusqu’à la corde le temps imparti,
Et profité de chaque année qui passe,
-Emportant ma jeunesse un peu plus-
En narguant le mal du partir pour rendre grâce
A la chance d’avoir vécu.

S’il m’arrive parfois de vaguer autour de mon nombril,
C’est en pensant toujours que ce creux sus-pénil
Est un cadeau de ma mère accouchant.
Merci, chers parents, de vous êtres aimés au bon moment
Pour que deux moitiés deviennent inséparables,
Me créant, incomparable,
Féminine et charnelle
Vulnérable et mortelle.

Quand ma dernière heure sonnera le glas,
Je veux être fière de n’avoir haï un seul instant la vie.
Vulnerant omnes ultima necat
Puisqu’il faut une fin, n’en faisons pas une tragédie,
Qu’il en soit ainsi !




Ecrit par Oxalys
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