Les nymphéas

Mon regard s'attarde, va, devant ce tableau
Dansent avec grand art, les touches du pinceau

En harmonie de bleus, un camaïeu gracieux

Les nymphéas flottent, légers là sur l'étang
Et le peintre repose assoupi sur un banc

Monet est vieillissant, il peint les nymphéas

Sa vision se voilant, tient pourtant le pinceau
Et là, dans son jardin, sous les verts arbrisseaux

Superbe, la toile nait encor sous les yeux
Des passants amoureux de ce peintre ingénieux

Les grands nymphéas bleus seront son oeuvre ultime
Exposés sur les murs d'un musée comme un hymne




Ecrit par Machajol
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