L'ombre
Étendue sur mon transat, le matin console mon coeur,
Les nuages allongent les chimères de mes mots envolés.
Un irisé nébuleux se dévoile en fragrance griffonnée
Le soupir, poussières au vent ....sans couleur.
Mes voeux ont une ombre,
D’un été suspendu en eclat de lune..
Sur ces matins, aux lueurs obscures,
Mes pensées cueillent mes blessures,
Vers l'horizon blafard en déchirure...
Le matin resonnera t-il à ce ciel désolant ?
Le vide m'affole, sans briser le réel frémissant
Ecrit par Colline
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net