Spleen d’été

Je sais qu'il fait très chaud et vous ne lirez pas
Ces vers que je dessine, investis par la grâce
Du fil de votre voix qui remplit mon espace
D’un amour absolu, veiné d'or d'Alaska.

Je sais qu'il fait trop chaud sous le chant des cigales
Et les ombres courues des arbres généreux
Me rappellent le brun de l'ambre de vos yeux
Où je me préservais d'un soleil trop brutal

Je sais qu’il fait si chaud que ma soif exacerbe
L'envie de vos parfums, désirables humeurs.
Lorsque vous me frôliez j'entendais votre coeur,

Et mes sens s'envolaient vers des contrées superbes.
Je vous sais partie loin, très loin, trop loin d’ici,
C’est l'été, il fait chaud, et le jour s’obscurcit...




Ecrit par Maninred
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