Dans la ville aux ronds amours

Dans la ville,
dans laquelle,
toutes les fleurs ont fané
Immobile,
dans ses ruelles,
dans un rêve je te cherchais…

Dans la nuit, et à leur dire, les passants indifférents
Semble-t-il, ils entendirent, ton écho attendrissant

Il y avait ces lampadaires, dans les ruelles, ici et là…
Des passants en forme de sphère, de sans forme, de sans voix

Et puis soudain, dans une impasse, ta Voix me parla comme avant
Quand on était, ô, belle grâce, immenses et ronds, deux enfants…

Ce jour où plein d’élan, courage, j’escaladais à ton balcon
En te demandant pas sage: « est-ce que tu m’aimes pour de bon ? »

Alors, d’un grand sourire bohême, si étrange tu répondis :
- Seulement je t’aime si tu m’aimes, promet-moi, toujours, pour la vie !

- Bien sur ! Ma réponse fut rapide, au rythme de mon Cœur ébahi
Glissant sur tes poubelles, candide, je vis…le Bonheur Infini !

A à mon Âme, belle déesse, tu fis sans savoir le plus beau
Cadeau, ton éternelle promesse, d’un beau sourire en tremolo

Et à ce jeux, « Sincérité », l’on devait dire, chaque à son tour :
Toi, tu rêvais… d’être une actrice, moi je rêvais… à ton Amour…

Quand ils nous entendirent dire, les Oracles ont décidé
Dans cette vie, à tous nos rêves, q’on donne la voulue réalité

Que tu sois une belle actrice, d’au loin, moi l’ex amour bémol !?
T’écrire « ces français poèmes», à toi, qui parle… que l’espagnol !

Bien sur, avant, dans nos ruelles, notre langue était l’Amour
Balbutiant ses trois voyelles, dans nos rêves sans pourtour

Cherchant ce trésor de l’âme au tréfonds d’un grand océan
Où l’on découvre les mystères des larmes brillants en diamants…


Dans la ville, dans laquelle,
tous les rêves avaient grandi
Deux âmes enfant, Ô, si belles,
jouaient à l’Amour Infini…

Ne sachant pas que leurs deux sphères,
allaient garder la même voix !
Ne sachant rien aux grands mystères,
des promesses et des choix…




Jacques AADLOV - DEVERS




Ecrit par Attention
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net