L'anodine brise

Une lueur ondule sur mes épaules
Augurant dans le ciel un miroir barbouillé
Et cheveux au vent,  sous la nue sans geôle
S'entrechoque aux voeux de la lune dévoilée.

L'anodine brise s'élève et cotoie le délicat
Des douces herbes hallucinées qui caracolent en offensant
Les pivoines égarées, aux pétales  sans apparat
Dont leur élégance scande le printemps.

Quand chantent les cigales aux couleurs de Provence,
Dénudant des aubades sans accents,
Une perle de joie se dénoue en présence
D'un matin enchanteur qui  s'offre accueillant.




Ecrit par Colline
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