Dans l'antre de l'étang

Dans l'entre de l'étang
Se jouent les ombres d'avant,
Poissons en écailles d'argent
foisonnent en ces jours de printemps.

Et tourne la cuillère d' argent
Brillante dans le soleil,
Les poissons appareillent
En ondulant de la queue,

Et au fil du courant
Et de par le vent,
Mon poème se veut vivant,
Dans la clarté virevoltante.

j'attends avec patience,
Le fil déjà se tends,
Je tire et poisson virevolte
jusque dans la nacelle.

Le soir venu , je découvre ma pêche
Et adroitement je nettoie le poisson,
Peut-être sera t-il cuit à l'escavêche,Rien ne l'empêche...

Dans un pot de grès
Se repose le met,
A la pêche , je me remets,
Point de disette à ce jour.






Bien souvent le pêcheur se fait avoir et revient penaud!

Ecrit par Aurorefloreale
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