À l’ombre d’un abat-jour

Un amant, une vierge au pays des merveilles,
Une tache de sang sur les draps de l’amour.
Des frémissements, des murmures aux oreilles
Aux gémissements à l’ombre d’un abat-jour.

Les mois passèrent dans les nuitées qui sommeillent :
Une vierge leurrée, un amour éperdu,
Un ventre ballonné, des nausées qui réveillent.
Une amante ventrue, un amant disparu !

Au cloître des filles enceintes et en laisse,
Flora priait Sainte-Bévue, reine des sots.
Elle s’est mise à table à nourrir sa grossesse,
Une soupe gourmande avala ses sanglots.





Tous droits réservés © Claude Lachapelle / Août / 2022


Ecrit par Claudel
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net