Le peintre

Le peintre admiratif, depuis son chevalet
Habilement, déshabille sa belle muse,
Amoureuse elle aura cette grâce diffuse,
Et seulement parée par quelque bracelet,

Plus rien ne drapera ses tendres bourrelets ;
Elle saisira ses seins comme une ultime ruse,
Mouvement de pudeur que l’artiste refuse.
Il veut tout de sa chair, de ses joyeux mollets

Aux attaches dodues de ses jambes soyeuses,
À la pâleur charnue de ses fesses joyeuses.
Ce regard éperdu qu’il a sur ses contours,

Callipyge vénus revêtue d’ habit d’Eve,
Ta sensuelle ampleur, rend jalouses, toujours,
Les sylphides beautés qui croient peupler son rêve.




Ecrit par Lupa
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