L'automne à contretemps

Quelques braises ravivées
à l'automne de la chair
exhument le vif-argent
d'un curieux feu follet;

Comment purent-elles déjouer
toutes les ruses de la cendre
pour enfin satisfaire
au démon de minuit,
sans que le coup de foudre
dont elles voulaient briller
ne consume l'étincelle
qui les firent s'allumer...

L'automne avait joué
au printemps qui naissait,
j'en porterai le deuil
l'hiver allait durer.




Ecrit par Gjaril
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