Toi e(s)t moi

Restes dans ce mont tout vert,
Pour affronter ce que tu détestes dans le monde ouvert.
Un geste simplement offert,
Pour retirer ce qui t'oppresse au sein de mon enfer.

Plus de stress, c'est moi qui t'ensorcelle,
Je t'engraisse mais ne suis pas dans tes selles,
Et j'acquiesce et joue de mes ombrelles,
Je suis celle qui sème l'essentiel.

On m'appelle reine de toutes les merveilles,
Vénus, nature mère ainsi que le ciel.
Tu es dans ma ruche, tu es belle ma petite abeille,
Mais tu es nu face à ce goût de miel,

Observes mon royaume, un jour je serais tienne.
Les Hirondelles et les pies sont celles qui me succèdent,
Bleu et blanc mènent au règne éternel,
Si elles daignent, si elles viennent c'est que le ciel t'aime.

Sexe et soleil, en un, tu fusionnes en elle.
D'une brèche, je risque un crime passionnel,
Pour créer, celle qui est digne d'être belle
Tu es moi, celle qui t'aime, monstre de mes rêves.

Salut toi , salut moi , n'hallucines pas je suis là.
Je parcours ton corps et ton émoi,
Je t'entoure de mes bras délicats
Et suis lourde au dessus de ton être assis là.

D'une vapeur je me glisse le long de ce qui effroi,
Dune de chaleur, tu frissonnes et restes au creux, mon roi,
J'adore ton corps, ton cœur, mon grand tu sera bientôt là,
Tu gouverneras et créeras autant qu'il y a autour de toi.

Aimes, car je t'aime, nervures et cerveaux de mon être.
Les nuages de chiennes s'éloignent car tu es mon prêtre.
Tu es Laid et nu, mais je reste celle qui te vois riche de progrès.
Tu évolues, jamais je ne risquerai autre que ce que tu es :

Majestueux. Tu es mage d'un âge impétueux.
Pars, sois volage, homme de toutes les contrées.
Nages en mes lieus comme un page ensorcelé.
J'espère en toi, prends moi, Femme, tu as gagné mon jeu.


Lors de mon voyage avec les mots, mère nature m'a guidé et à pris la parole.


Ecrit par Mouawva
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