Là où je passe aujourd'hui

Il ne restait que quelques ruines
un lambeau de cheminée
est-ce le restant d'une demeure divine
ou d'une bicoque toute abîmée.

Maintes histoires envoûtantes ou passionnées
Dans cette antre se sont surement déroulées
Dans ce beau bois du Mont
À l'écart de ce village à surnom

La grande guerre a eu raison
De cette maison située au front
Des poilus terrorisés y ont peut être trouver abri
avant que celle-ci soit démolie


Pourtant il y faisait sûrement bon vivre
Ici au pied des monts d'Artois
attabler à regarder le feu de bois
Qui crépitait le soir de grand froid

Les grands drames détruisent les grandes histoires
Peut-être que dans ce lieu moi aussi
Aurais-je pu partager avec l'amour de ma vie
Des moments à jamais dans ma mémoire inscrits.




Ecrit par Davidvie01
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