Cheminée

Lorsque la bise de l'Est s'insinue sous la porte
Et que le vent du Nord balaye les feuilles mortes
En ce temps là riches et pauvres sous le même univers
Se regroupaient devant toi de l'automne à l'hiver

Adonc Toi mon vieil âtre à tous les vents ouvert
Tu attirais sous ta hampe par où les fumées sortent
Un public avide de chaleur seuls les bois encore verts
Ont patinés tes murs que chaque année tu supportes


Car en cette noirceur tu rayonnes en deçà des flambées
Subies ma très chère et vieille cheminée à jamais nimbée
Par tes aides apportées déjà lors de ces temps anciens


Aux peuples démunis tu restes fier et toujours stoïcien
Mon cher brasier tu exultes là-bas en un ailleurs
Car lors tu brilles sur les écrits qui te mettent en valeur








Thème de Décembre 2019
Sonnet
Les Maissineries XII.19


Ecrit par Cepyge X
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