Le Temps .

Au futur
son inconnue
de l’errance solitaire
où s’égaille l’impromptu .

A son passé
larmes oubliées
ainsi dévêtu
le visage nu .

Que tourmente
la belle insouciance
du présent rattrapé
de l’aube à sa naissance
au soir de son couché .

Le temps s’étire
en imprudence
au fil des jours
sa connivence .

Le seul , qui , en silence
coule le parfait amour
en union sereine
la nuit et le jour
s’étire la rengaine
comme complainte

A son plaisir dévoilé
aussitôt envolé
que le temps incongru
s’écoule lancinant
le bel amour
à vous seul , à chaque instant .




Ecrit par Elbaid
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