Bel canto de fuego
Le chant est envolé son barde l’a laissé
Dans les mémoires résonner en notes claires
Son vol n’était du cygne que vivre a blessé
Il franchit les éthers même corps sous la terre
Le beau chant de ce chœur dont il fut porte-voix
Palpite sur la pierre et frémit sur la feuille
Tout vibre sur la chair de cet astre qui voit
Que si close est la bouche nil fin ne l’endeuille
Au vide sidéral qui peuple notre ennui
Le ténor a clamé la présence de ceux
Qui oeuvrent chaque jour pour que chute la nuit
Entendez-le chanter Ô masse de glaiseux
Le défi relevé que la flamme se dresse
Dans ce chant qui jamais ne connut de faiblesse !
Ecrit par Jim
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