Un après midi sur l'Huisne*

Sur cette surface d’inanités visuelles
Mon espoir se flétrit, et la fraîcheur nuptiale
Ne dévoilera pas ces instants sensuels
Qu’elle livre des fois, impudique et bestiale.

Seul le déroulement magnétique du vide
(Où la moindre ride demeure imaginaire)
Et la persistance de l’illusion président
Son allure fermée sous un soleil austère.

Battu, par ce faisceau de manières boudeuses,
Je rentre, la tête privée de souvenirs
De remous magiques et de nageoires nerveuses.

Mais cette nuit quand les rêves vont m'étourdir,
Je repartirai vers des eaux moins capricieuses,
Aux habitudes plus promptes à se dévêtir.



* rivière traversant l’Eure et loire, la Sarthe et la Mayenne

Ecrit par Coroner
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