Ô Terre

Quand la nuit est propice à de sombres délires
La raison m'abandonne et ton nom qui résonne
Mon père l'Aigle Noir m'offre tous les désirs
La force de son aile n'a besoin de personne

Vue du ciel la cité n'est que médiocrité
Un brouillard d'illusions, je ne vois plus tes yeux
Adieu ville perdue je ne peux plus rester
Au-dessus des nuages, j'aperçois les cieux

Ô ! Forêts mutilées, qu'ont-il fait de la terre
Pourquoi tant de haine, moi qui t'ai tant aimée
La planète se meurt, où est son cimetière

Bientôt le sommet du monde est à ma portée
Que de souvenirs, aube naissante et bonheurs
Alors d'un coup de griffe je m'arrache le coeur




Ecrit par Christ
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