La vague de Camille Claudel

La vague devient chair dans le ciel dénudé
Le long de son corps embrasé se perd le temps
L'onde enserre la lumière de vert veinée
Oblitérant de ses doigts le jour en suspens

Lors la vague émeraude vomit la colère
Dans la danse de ses lames effrénées
Se pétrifie dans les coulures de l'éther
Son âme déchue où s'émiettent les trophées

Les trois belles à l'entour de l'intempérance
Eclaboussent la vague de leur nudité
Quand leurs coeurs ceints d'onyx vibrent dans les luisances

La grâce susurre à la vague captivée:
"Sursois à briser mon âme qui bat encore
Dans la danse des corps où vacillent les ors."


Hommage à Camille Claudel et à son oeuvre

Ecrit par Loren
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