Atman

À l'éclair de la lune
Se dresse l'infortune
Toutes les pelletées
De fièvres engorgées

Parfois le feu propage
Sans prévenir la plage
D'un mystique labeur
De larmes de sueurs

Je ne peux plus brûler
La vue de mon épée
Ses poussières soufflées
Et à temps échappées

Des ruines du corps
La poésie encore
Se soulève par cœur
Délivre l'âme sœur

Et l'ange de cristal
Dans ce ciel intégral
Sur ses nattes qui tressent
L'amante à mes détresses

Les paupières fermées
Sur mon corps envoûté
Elle repeint la vie
Avec sa fantaisie

Le regard éperdu
Au givre défendu
Elle agrippe l'orage
Au fil de l'étendage

Jointures craquelées
Poing tremblant et ailé
La foudre me transperce
Comme un air de jeunesse

La plume ivre pleure
Emmène-moi ailleurs
Toi et moi réunis
De songes et d'écrits

Vers l'amour onirique
L'enroulé fanatique
Ta chair mordra l'esprit
Préservera l'envie

Et ta pulpe altérée
Par le sel endiablé
Continuera à plaire
À ma belle atmosphère




Ecrit par Jamespx
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