Soirée d'autome

L’âcre odeur d’un feu de jardin
Est arrivé par le chemin
A l’heure ou se taisent les oiseaux
A l’heure où se chuchotent les mots.

Le soleil bas sur l’horizon
Est le signe que nous guettions
La rivière se fait douce,
Les bruits meurent sur la mousse.

Le ciel orangé derrière les pins
Inonde les collines, au loin,
la ferme d’en haut va s’allumer,
les animaux sont abrités.

De la ville nulle nostalgie
Ici la vie est poésie,
Respirer l’air du chemin,
Penser aux fleurs, demain.

Celles qui sont venues un jour
S’enraciner pour toujours,
Celles que l’on découvre soudain,
Où que l’on plante de ses mains.

Pas de cris, mais des enfants qui rient,
Dans le jardin mitoyen,
Pas de molosse pour nous faire peur,
Mais deux sympas chats baroudeurs

Qui rentrent le soir à la maison,
Sentant le sous-bois et le foin,
Venant se reposer enfin, pattes velours,
Et s’endormir dans les coussins.




Ecrit par Beatrice
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