Fiu


Des flamboyants, en rouges tonnelles,
Pleut un parfum dense et languissant,
Qui sur la sente, ourle, étourdissant
Le promeneur, d’ombreuses flanelles.

Le soleil brûle or ses rais naissant
Cinglent l’iris et, par les prunelles,
Maintes humeurs vont, si solennelles,
Mordre la joie en l’engourdissant.

Imaginer, sur ce magnifique
Îlot blanc pur du Grand Pacifique
Une détresse, excessif ennui…

D’où vient l’esprit, si neurasthénique,
Qui nous soumet, aussi tyrannique,
A la torpeur du motu nui ?




Ecrit par Lau
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