Confinement

On te dit de rester chez toi
Mais dans la rue tu déambules
Dis-moi, sacrée tête de mule
Tu veux donc les mettre aux abois

Tous ceux qui travaillent pour toi ?
Et tu sors trois ou quatre fois
Pour aller chercher ta baguette
De pain frais . Ce n’est pas honnête !

Quant au sport, tu n’en faisais pas
Mais voici qu’ici tu trottines
En compagnie de ta voisine :
C’est la peste et le choléra !

Pendant que les soignants s’échinent
Et que tout le monde est au feu
Pour ce virus venu de Chine
Toi tu sifflotes un air joyeux ...

Triste constat lorsque se comptent
Chaque soir tant et tant de morts !
Mais, jamais envahis de honte
Les inconscients sont tous dehors !


En ces temps troublés où la mort frappe chaque jour, on aurait plus que jamais besoin de fraternité, mais hélas, le chacun pour soi semble pour beaucoup la règle à adopter !
Tristesse et angoisse ! J'ai trois petits-enfants infirmiers et je tremble pour eux, comme beaucoup doivent trembler pour des etres chers engagés dans la lutte contre le Coronavirus !


Ecrit par Marcek
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