Farniente

Le temps se prêtait à merveille
A cette douce inclination
Qui nous fait fuir l'état de veille
Et nous pousse à l'hibernation.

En délicieuse indolence,
L'esprit se mit à voyager
Par des chemins sans cohérence,
Loin de mon banal potager

Dès lors, le sort de tout légume
Ne me tracassa plus du tout.
Si je fus indigne, j'assume.
Le farniente me parut doux.

Mais n'allez pas pour autant croire
Que la paresse m'habitait !
Je balayais toute idée noire
En recherchant un vers parfait..




Ecrit par Miouz
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