Aux académiciens

Un peu de Baudelaire le soir avant l’étreinte
Et qu’importe le ton ; je lis puis je fleuri !
Zélateurs de virgules, comprenez, sans contrainte
L’aphrodisiaque se répand mieux dans l’esprit.

Au café du matin : Le Verger du Roi Louis !
Et qu’importe si mon décodage est miteux !
Fadas des césures, comprenez, inouïs
Sont pour mes oreilles les luths un peu boiteux.

Entre deux rêveries : Stymphale !... Ou Vers Dorés.
Et qu’importe votre syntaxe élaborée.
Pointeurs d’hémistiches, comprenez, ma révolte
A sonnet : rythme haché et hiatus désinvolte !

Dites-moi ! Ne jamais comprendre les Poèmes.
J’ai retenu tout de même quelques phonèmes :
Les timbales et les cymbales se trimbalent !
Analysez-vous ? le sens longitudinal !










Ecrit par Coroner
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