Sieste sous l’olivier
Une balade par un soleil torride -
Tes frôlements glissent, alanguis. --
Là sous l’olivier, s’allonger --
Sur l’herbe frêle.
Vois l’ombre adulée
Frissonner au soleil.
Les feuilles Chatoyantes
Murmurent les mirages
De nuages.
Son tronc madré et tourmenté
Porte les traces du travail
D’anciens paysans obstinés
À travailler la terre -
Les murs de pierres sèches.
Il feint d’ignorer
L’éboulement des restanques
Abandonnées aux zones
De pavillons rongeurs
De racines.
Paupières closes un ange dort.
Ecrit par Louis
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