Dans la nuit sombre des quatrains



Quand la nuit tombe, hécatombe, d’un pur vers alexandrin
Mon cœur immense, il se lance, dans la fabrique de quatrains
D’un air sublime, il s’arrime, à la Lune claire aux ombres sombres
Et tout à coup, il rêve un coup, aux fées sublimes de la pénombre

Et puisque le vent des silences, s’élance, dans le rythme fini de vers
L’Oiseau immense, se balance, dans ses deux ailes de travers
Languissant au dessus du Monde, un peu immonde, certes, parfois…
Il fait cents tours à la seconde, puis succombe, au charme triste de ma joie

Alors d’un air bien symphonique, un peu comique, à volonté
Je cherche à me faire entendre, enfin comprendre, par ces nuages enfumés !
Bonhommes de neige du ciel nocturne, que Saturne, a peint en noir

Comme des fantômes, un peu difformes, qui jouent aux fées du désespoir
O, cette nuit sombre, ironique, que l’on explique d’un air savant :
Ce n’est qu’un manque de Lumière, d’une ère, d’un noir fort… désespérant !





Jacques AADLOV-DEVERS




Ecrit par Attention
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