Le spéléo

J'ai toujours eu de l'appétit
Pour les trous même hors de midi
Et le moindre trou de gruyère.
A nourri mon imaginaire
Sans craindre la claustrophobie,
Je me gliss' dans des trous d' souris
Et tout insouciant des tapettes
Me voici lors le cœur en fête.
J'ai toujours eu beaucoup de goût
Pour aimer jouer les bouche-trou
Et comme tout bon spéléo
Je m'introduis dans maints boyaux.

Il est jusqu'aux chas qui m'aiguillent
Vers ces tunnels où j'me faufile
Et à quatr' pattes ou à plat ventre
Il me plait d'investir ces antres.
Je suis dès lors tout comme au ciel
Au sein de ces gouffres si bons
Mêm' s'il faut parfois une échelle
Pour grimper jusquà leur plafond.
J'ai toujours eu beaucoup de goût
Pour aimer jouer les bouche-trou
Et comme tout bon spéléo
Je m'introduis dans maints boyaux.

Comme en ces cav's où l'on descend
Prendre un plaisir des plus intense,
Les grottes me sont tout autant
Miraculeus's à perdr' les sens:
Il suffit just' d'un' petit' fente
Pour me voir frétiller d' la queue
Et dans des positions probantes
Je visite et fouille les lieux
J'ai toujours eu beaucoup de goût
Pour aimer jouer les bouche-trou
Et comme tout bon spéléo
Je m'introduis dans maints boyaux.

J'ai toujours eu soif d'aventure
Pour explorer des souterrains
Et dans leur conduit bien obscur
Je m'allume à m'ébattre bien.
Je n'y vois goutte mais il s'écoule
L'eau d'une source ou je me mouille,
L'eau d'un ruisseau où je m'abreuve
Et qui me fait faire peau neuve.
J'ai toujours eu beaucoup de goût
Pour aimer jouer les bouche-trou
Et comme tout bon spéléo
Je m'introduis dans maints boyaux.


Mis en musique et interprété

Ecrit par Louis Vibauver
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