Août



De la Launette et de l’Aunette, la Nonette
Aime à chanter pour le plaisir des Godviciens
Les doux airs de l’eau dont les refrains magiciens
Envoûtent, bercent le vieillard ou la jeunette.

Auprès du moulin, l’on y voit les musiciens
-Le courant, les chevesnes et la cressonnette-
La martre qui guette depuis sa maisonnette
Les sauts des mésanges, les bonds des batraciens.

Je glisse l’esche et suis sa trace à la surface
- Sœur Sauterelle, que ton excitation fasse
Gonfler l’envie et la fringale du poisson !

Mon âme est aussi vile que l’âme féline,
A taquiner la truite sans d’autre raison
Que sentir l’arc-en-ciel se débattre à ma ligne.




Ecrit par Lau
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