Défaites-moi donc de ce spleen....

Parfois je me surprends à voir le Monde gris,
Nuageux de partout, et sans rien en brillance.
Le chagrin qui survient conduit ma défaillance
Et je vous fais du tort par ces airs trop aigris.

Ce spleen est très nocif pour mes traits amaigris
Que les bons vont soigner, en toute bienveillance,
Pour donner à mon port un peu plus de vaillance
Chasser de ce état les fétus rabougris.

Les aidants sont toujours de douceur maternelle
Et déploient, sans compter, leur ardeur éternelle.
Malgré cette bonté la tristesse est de plomb.

Que faîtes-vous Divin contre cette grisaille ?
Perdez-vous, donc, l’Amour de l’Être sans aplomb
Et dois-je vous prier pour que cela vous aille ?




Ecrit par Tonindulot
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